Le snood de Perrine

Commençons par une petite anecdote, qui prouve (ou pas) que le tricot mène à tout...

J'étais tranquillement installée dans le TGV matinal Strasbourg-Nantes, concentrée à compter minutieusement les mailles du tricot que je tenais à la main. Dans mon wagon, un groupe de messieurs retraités revenait de visites dans les grands domaines de Champagne.

Schpooomp ! Bruitage hollywoodien du bouchon qui saute, je le fais bien non ? 

L'un d'entre eux a trouvé que c'était vraiment super qu'une "charmante jeune fille de mon âge" (dixit) tricote et que ça méritait bien une récompense. Et je dois dire que même si boire une coupette à 10h du matin à bord d'un train n'est pas dans mes habitudes, je l'ai acceptée et dégustée avec plaisir... sous les yeux médusés des autres passagers qui n'ont pas eu le droit au même traitement de faveur. 

Revenons à nos moutons, vous vous souvenez de cet en-cours ? Voici donc la version terminée du snood offert à Perrine.

Pour la laine, il s'agit de celle utilisée aussi ici. Mis à part la couleur, ce modèle (toujours personnel) ressemble beaucoup à celui-là. J'ai repris le même principe pour la partie torsadée.



Par contre, sur le deuxième côté, je n'ai pas du tout ajouté de torsade au jersey mais ai réalisé à la place des rayures blanches. Cette fois, les deux faces sont complètement dissociées et visuellement différentes.

Le snood bleu Martine

Avec l'hiver, on a envie de s’emmitoufler dans du doux et du chaud. Ma soeur et ma belle-soeur ont donc reçu un snood chacune.

Avec deux côtés distincts, il est possible de changer le tube en fonction des envies. Deux snoods en un en quelque sorte.

Le premier, chargé et plus travaillé, avec des torsades en tous genres. 

Le second tout simple, en jersey, avec uniquement une petite bordure sur les côtés. 

La laine (achetée chez Phildar et dont je n'ai plus la référence) est la version bleue de celle utilisée pour le snood "Diane". Le verdict est donc le même : elle gratte toujours un peu, mais reste assez douce. La couleur m'a conquise, elle a un côté brillant très joli - surtout au soleil.

Ils ont été tricotés avec des aiguilles circulaires 8 mm. Cette technique est beaucoup (beaucoup beaucoup) plus rapide, demande moins de matériel et surtout plus besoin de couture à la fin. Pour moi cela n'a que des avantages.

Et pour l'occasion, j'ai fait un test d'étiquettes personnalisées avec un tampon sur du sergé coton. J'aime bien l'idée, maintenant il faut que je travaille le nom et que je m'améliore un peu... 

Et petite info supplémentaire, non, il n'y a pas de faute de frappe ou d'orthographe... C'est bien bleu Martine, en l'honneur de ma petite sœur.

Snood un jour...

...snood en-cours !

Je suis repartie sur un snood, encore. Dans les teintes gris clair, encore.
Pour offrir, je trouve que c'est une couleur qui passe bien, car douce et se mariant facilement avec de nombreux vêtements. Celui-ci est bi-face avec des détails plus travaillés d'un côté et du jersey à rayures de l'autre.

Pour celles (et ceux) qui se demanderaient pourquoi j'ai un dé sur l'index. Oui tiens, pourquoi elle a un dé à coudre sur le doigt pour tricoter ? 
L'explication est toute simple : j'ai pris la fâcheuse habitude de pousser l'aiguille avec mon doigt, ce qui fait bien mal au bout de dizaines et dizaines de mailles. Le plus étrange, c'est que je ne fais ça que lorsque je tricote avec des aiguilles circulaires et de la grosse laine. Bizarre.

Mon tout premier tricot : le snood "Diane"

L'histoire commence par un concours de circonstances.

Phildar proposait des soldes monstres, j'ai été attirée par la vitrine et ai craqué sur de jolies pelotes toutes douces, aux couleurs cosy. Le même jour, je suis tombée sur tout un tas de paires d'aiguilles chez Emmaüs et ai pu me faire un stock, sans vraiment savoir à quoi elles me servirait.

Sur ce, il ne me restait plus qu'à savoir tricoter. Un détail n'est-ce pas ?

J'ai toujours voulu apprendre le tricot. Ma grand-mère m'avait montré la base lorsque j'étais enfant, pendant des vacances au bord de la mer. La seule chose dont je me souvienne, c'est que cela m'avait vraiment amusée sur le moment. Par contre, plus aucun souvenir de la technique en elle-même.

Je me suis donc mise à la recherche de tutos sur Youtube, en me disant que je pouvais toujours essayer par moi-même et que je verrai bien ce que ça donnerait.  A ma grande surprise - à l'époque je n'étais pas familière des blogs et tutos - , le net regorge d'explications et de patrons en tous genres. C'est fou le nombre de vidéos que l'on peut trouver rien qu'en inscrivant "apprendre à tricoter" sur Google.

Pour commencer, j'ai essayé de monter les mailles avec le pouce (c'est la deuxième technique expliquée ici). Et puis j'ai enchaîné les vidéos, ici, ici, ou encore ici . C'était parti !
Je me suis dit que, pour débuter, faire une écharpe serait le plus simple... L'idée était donc de réaliser un point de côte 2/2 et d'en faire le plus possible avec ma superbe laine grise, idéale car à tricoter avec de grosses aiguilles.

C'était sans compter sur mon impatience. Ce qu'il faut savoir sur moi, c'est que j'aime sauter les étapes. Ça m'ennuie profondément de devoir suivre les explications à la lettre et de faire des tests. Ce que je veux, c'est du résultat rapidement sinon j'abandonne. Donc au bout d'une douzaine de rangs, je trouvais déjà que j'avais fait le tour des mailles endroit / envers alternées.

Je suis donc repartie à la recherche d'infos, notamment ici, et suis allée acheter des aiguilles pour torsades.

Ne sachant pas vraiment jusqu'à quelle hauteur je devais tricoter, je suis allée au bout de mes 4 pelotes, ce qui a fait environ 1m20. Une fois que j'ai eu bloqué l'ouvrage, je me suis rendue compte que c'était trop court pour pouvoir en faire une vraie écharpe - d'autant que j'aime celles qui enveloppent, et avec lesquelles on peut faire plusieurs tours de cou. Déjà plus de stock en magasin, j'ai donc opté pour le "tube" en la maintenant en place grâce à trois petits boutons nacrés.

Seul petit bémol de l'histoire : je trouve que l'alpaga pique légèrement, et l'odeur me dérange un peu...

Sa nouvelle propriétaire a quant à elle adoré l'idée, et particulièrement apprécié la couleur / la chaleur de ce snood.

Snood "Diane" - modèle personnel

Et j'ai tellement aimé l'expérience que j'ai décidé de continuer, et de ne jamais laisser mes aiguilles trop longtemps dans leur étui.